Un nouvel an à Londres...

Publié le par Controv'esc

L’année 2009 commence, et avec elle une résolution : celle de participer au prochain voyage du BDA ! Non que nous n’ayons voulu de plein gré ne pas aller à Londres, les partiels CCA nous ont surtout bien vite rappelés à l’ordre. Mais Controv’esc, toujours prompt à vous rapporter des nouvelles, s’est converti à la “jelly”, “fish and chips” et bien sur “draught beer” sans oublier la conduite à gauche le temps de quelques jours, et afin de célébrer 2009 avec nos amis anglo-saxons.

    La capitale anglaise est toujours aussi accueillante, peut-être même plus en ces temps de fin d’année. Les illuminations semblent pétiller, bien qu’elles soient bien moins nombreuses que celles de Strasbourg par exemple. N’en reste pas moins ce flegme caractéristique et pas usurpé ; bien que la City sommeille actuellement dans une douce léthargie.

    Sortie du « Tube » ce métro cher, vétuste, lent mais si typique que l’on en tombe amoureux au point de devenir accro à ces objets à son effigie en vente dans toutes les échoppes ambulantes de souvenirs, sur Piccadilly Circus et ses affichages à LED qui rappellent New York en beaucoup plus petit. Chose étonnante, le temps est merveilleux en cette fin d’année en Angleterre… Une fois n’étant pas coutume !

    Le 31 au soir les Anglais font honneur à leur réputation de grands buveurs devant l’Eternel: vers 19h ils sont dans le métro, gentiment joyeux, les femmes maquillées comme des voitures volées, habillées de façon extravagante, et surtout très…avenant(e)s ! Le ridicule ne tue pas et c’est tant mieux ! La fantaisie et le bon esprit sont de mise, ce qui égaie la soirée. Depuis peu, il est d’ailleurs interdit de boire dans le métro. Pourtant, ce jour, les policiers déplacés en nombre font mine de ne rien voir. Il faut dire que les débordements sont rares, sauf à considérer comme telle cette femme avec un landau qui sirote sa canette de 50cl de bière. Fort heureusement il s’agissait d’une production hexagonale, l’honneur est au moins sauf !

    Il paraît, selon M. Raman, que l’année 2008 aura duré une seconde de plus que 2007 pour les raisons que vous connaissez tous !  Reste que chez nos amis Anglais, nous avons fêté 2009…une heure après les Français, décalage oblige. Comme quoi la nouvelle année est avant tout un prétexte pour faire la fête. Recevoir la bonne année 2009 de France à même pas 23h est en effet comique. Difficile par contre de se frayer un chemin dans la foule. Les services d’ordre vous intiment l’ordre de bouger, et au final la place merveilleuse que vous croyiez avoir trouvée au bord de la Tamise se transforme en écran géant au coin d’une rue. Qu’importe, les Anglais sont ravis de voir les “frenchies” venir chez eux. Ils sont persuadés que c’est parce que c’est mieux qu’à Paris. En revanche, difficile de leur faire boire autre chose que leurs alcools forts et leur bière. Voire, sacrilège, leur vin en cubi ou en bouteille à bouchon à vis. Le “corkscrew” est d’ailleurs un accessoire aussi luxueux que la bouteille bouchée traditionnelle.

    Quant au premier janvier, il s’agit d’un jour ordinaire : les magasins sont ouverts comme si de rien n’était (comme le 31 d’ailleurs…). Harrod’s et tous les autres. Carnaby Street vit au rythme des soldes, intéressantes au demeurant, mais attention aux prix plus élevés qu’en France, bien que l’effondrement de la Livre rende intéressants les achats outre-Manche.

    Enfin, Camden, avec ses gothiques, ses marchands de nourriture mexicaine et ses  cuisiniers chinois qui vous racolent avec un accent à couper au couteau ne peuvent se manquer. Car l’Angleterre c’est cela. Passer du chic distingué d’Oxford Street et de ses boutiques de luxe, aux fripes de Camden sans oublier les extravagances des habitants, qui une heure avant étaient encore en costume. C’est la tolérance, même des autorités. C’est le respect et les débordements mineurs. C’est aussi des magasins ouverts quasiment jour et nuit, vendant librement des médicaments –oui oui, vous lisez bien…- et un état d’esprit, une diversité culturelle si bien que l’on ne peut faire autrement que de s’y attacher.


MadMax
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